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Tourisme en Provence

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La Provence est une région authentique qui propose de nombreuses activités ludiques ou sportives, ainsi que des sites touristiques de tout premier ordre pour organiser votre séjour.

Les vacances ne sont-elles pas aussi faites pour découvrir de nouvelles choses et des lieux insolites ?

Nous avons référencé dans cette section les activités et visites dans le Haut Var, avec ce que nous estimons être les principaux points d’intérêt touristiques à proximité du camping Ginasservis.

Faites vous plaisir et découvrez avec nous la Provence, le Haut Var et le Verdon !

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Visiter les Gorges du Verdon

Une gorge tumultueuse

Les gorges du Verdon sont une frontière naturelle entre le Var et les Alpes-de-Haute-Provence. Cette faille spectaculaire est un des sites majeurs d’Europe.

Cette entaille gigantesque de 250 à 700 mètres de profondeur est le résultat du fantastique travail d’érosion du Verdon dans les calcaires jurassiques des plans de Provence.

Jusqu’au début du XXe siècle, on estimait que les plus profondes de ces gorges étaient d’accès impossible.

En 1905, suite à une nécessité d’accroître les ressources en eau potable, le ministre de l’agriculture s’intéressa au Verdon et ordonna une étude qui déboucha sur la reconnaissance des gorges.

Découverte du Verdon à la carte

  • Le parc naturel du Verdon : Créé en 1997, il s’étend sur 45 communes, et sur 180 000 ha aux confins de la Provence et des Alpes. Il englobe les gorges, ainsi que 5 lacs artificiels (Esparron-de-Verdon, Sainte-Croix, Quinson, Castillon et Chaudanne). On y découvre de superbes panoramas ainsi que 5 villages de sentinelles nichés sur les bords de la faille.
  • La route des crètes : C’est la route la plus belle et la plus sauvage, elle offre des escarpements fantastiques et de très beaux points de vue.
  • Les sentiers de randonnée : Il existe dix sentiers de randonnée de 2 jusqu’à 8 heures. Les plus connus sont le sentier de l’Imbut, rive gauche, et le sentier de Martel, rive droite.
  • Au fil de l’eau : Seuls les kayakistes expérimentés devront s’y aventurer. La longueur, la durée, la difficulté du parcours ainsi que l’absence de sortie de secours en sont les raisons. De plus, le niveau d’eau peut varier brusquement en fonction des barrages en amont.

Les pré gorges et Rougon

Le « Grand Canyon » débute au confluent du Baou et court sur 21 kilomètres jusqu’au Galetas, au débouché du lac de Sainte-Croix.

Dans ces failles, le Verdon descend de 153 mètres avec une pente moyenne de 8 mètres et une vitesse qui ne passe jamais au-dessous des 2 mètres par seconde.

Une fois arrivé à Rougon, il est possible soit de monter jusqu’au village qui a une vue imprenable sur le Verdon, soit de se diriger vers le point Sublime et gagner le fond des gorges à pied par le couloir Samson.

La Palud-Sur-Verdon

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Le site de la Palud a révélé une occupation humaine très ancienne. Des traces d’habitat gallo-romain y ont été trouvées. La christianisation s’est accompagnée de l’installation des moines, sans doute dans les grottes de Saint-Maurin comme semble l’indiquer l’existence d’une chapelle rupestre.

Le château datant du XV° siècle a été agrandi en 1744, il s’agit d’un édifice massif avec un toit de tuiles romaines à 4 pentes. Il domine les maisons par sa masse quadrangulaire flanquée de tourelles.

C’est de La Palud-sur-Verdon que l’on gagne la route des Crêtes. Des belvédères jalonnent cet itinéraire, et permettent d’apprécier des points de vue vertigineux.

La Barre de l’Escalès, La Carelle, Le Trescaire, et La Dent d’Aire sont des belvédères qui sont devenus des sites d’escalade.

Depuis la construction du barrage, le débouché sur les gorges du Verdon offre un spectacle féérique où toutes les nuances possibles entre l’émeraude et le turquoise marquent le passage des eaux du torrent dans le lac Sainte-Croix.

Moustiers-Sainte-Marie

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Le village de Moustiers est bâti en amphithéâtre à l’entrée d’une crevasse ouverte dans la falaise, d’où s’échappe un torrent qui dévale au milieu du village en cascades successives.

Le centre du village offre un bel ensemble architectural avec ses ruelles, ses maisons en moellons de calcaire, les couvertures de tuiles aux tons clairs… Un chemin escarpé, jalonné par les stations d’un chemin de croix, mène l’étroit ressaut où, entre les deux hautes parois rocheuses, se dresse la chapelle Notre-Dame de Beauvoir.

Moustiers est devenu un lieu de pèlerinage important depuis que certains miracles, reconnus par l’autorité papale, s’y sont produits au IX° siècle. La source de revenu engendrée par les pèlerinages explique l’ampleur des constructions que les religieux ont faites du XII° au XV° siècle.

Une longue tradition de poterie s’y est établie grâce à l’abondance des matières premières, mais on ignore comment ce petit village se lança dans la production de faïences et réussit à devenir l’un des plus grands centres faïenciers de France.

Le musée de la faïence est installé depuis 1996 dans l’hôtel de ville.

Vinon-sur-Verdon

Vinon-sur-Verdon est une petite ville du Var, à la croisée des départements des Bouches du Rhône, des Alpes-de-Haute-Provence et du Vaucluse, Vinon s’épanouit au bord du Verdon et invite les visiteurs à découvrir ses belles maisons des XVIIe et XVIIIe siècles.

Activités proposées sur le Verdon et dans les environs :

  • Vol à voile, équitation, ULM, canoë-kayak, tennis et escalade.
  • 250 animaux domestiques rares au Parc animalier.

La visite des marchés locaux est une étape indispensable et appréciée pendant les vacances.

Elle permet de s’approvisionner en produits du terroir et de découvrir la culture locale de la région Provence.

  • Marché de Vinon : le dimanche
  • Marché de Rians : le samedi
  • Marché de St-Maximin : le mercredi
  • Marché de Gréoux les Bains : le jeudi et le mardi
  • Marché de Forcalquier : le lundi
  • Marché de Riez : le mercredi et le samedi
  • Marché de Manosque : le samedi
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Découverte de la ville d’Aix-en-Provence

Aix-en-Provence est située à 30 kilomètres au nord de Marseille

Située à 15 kilomètres à l’ouest de la montagne Sainte-Victoire et à 30 kilomètres au nord de Marseille dans une cuvette formée par l’Arc et la Torse.

Depuis la dernière mise à jour du recensement de l’Insee (chiffres collectés en 2006, officiels 2008), Aix en Provence est devenue la plus grande ville de banlieue française en nombre d’habitants devant Villeurbanne dans le Rhône (69).

Certains estiment néanmoins qu’il convient davantage de parler d’agglomération bicéphale (2 villes centres au sein d’une même agglomération.)

Édifices religieux d’Aix-en-Provence

La ville d’Aix-en-Provence vise l’obtention du label ville d’Art et d’Histoire. Elle détenait auparavant le label Ville d’art.

Aix-en-Provence possède deux étoiles au guide vert Michelin. Vous pourrez notamment visiter :

  • Église Saint-Jean-de-Malte : L’église Saint-Jean-de-Malte, non loin du cours Mirabeau, est la première église gothique de Provence.
  • Cathédrale Saint-Sauveur : Triptyque du Buisson ardent (retable du roi René) de Nicolas Froment ; retable de la Légende de saint Mitre (XVe s.) ; tapisseries : Vie de la Vierge et de Jésus (fin du XVe s.).
  • Cloître Saint-Sauveur : fin XIIe s. la toiture formée est soutenue par des arcades. Les colonnettes jumelées, les chapiteaux à feuillages ou historiés donnent beaucoup d’élégance à la construction.
  • Église Notre-Dame de la Seds : L’actuel édifice date de 1853 et est l’œuvre de l’architecte aixois Henri Antoine Révoil. Cette église est construite dans un style romano-byzantin.
  • Église du Saint-Esprit : Cette église a été réalisée de 1706 à 1728 par les frères Vallon. Les sculptures et décorations ont été réalisées de 1726 à 1728. Le mariage de Mirabeau a été célébré dans cette église.

Musées, fondations et bibliothèques

Aix en Provence est également une ville culturellement riche dans laquelle vous pourrez visiter des lieux d’exception :

  • Musée des Tapisseries : Collection de l’ancien archevêché. Les tapisseries exécutées à Beauvais aux XVIIe et XVIIIe siècles, certaines d’après Bérain et une série de 9 panneaux de la vie de don Quichotte, 4 autres panneaux exécutés d’après Leprince.
  • Musée Granet : Construit en 1671, le prieuré est transformé en musée en 1838. François Marius Granet y lègue une importante collection de peintures et l’établissement prend le nom de son donateur en 1949.
  • Musée du Vieil-Aix : Ouvert en 1933 dans l’hôtel d’Estienne-de-Saint-Jean : collections de costumes, de faïences, de marionnettes, reconstituant la vie à Aix sous l’Ancien Régime et au XIXe siècle.
  • Fondation Vasarely : Construite en 1973 sur les plans de l’artiste Victor Vasarely. Sa façade, succession d’immenses cercles noir ou blanc, est caractéristique de son œuvre.
  • Cité du Livre : Construite sur une vaste friche industrielle réhabilitée, elle rassemble la bibliothèque municipale Méjanes et ses partenaires institutionnels, associatifs et pédagogiques.
  • Muséum d’histoire naturelle d’Aix-en-Provence
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Historique de Castellane

Cette ville est l’une des deux portes des Gorges du Verdon

Randonneurs et touristes y trouveront une halte agréable.

La ville de Castellane est blottie en contrebas d’un étrange rocher et offre ses couleurs toutes méditerranéennes et de douces flâneries dans ses ruelles pittoresques.

La ville a apparemment été occupée par une peuplade ligure qui y avait construit un oppidum. Plus tard, les Romains, amateurs de ses sources salées s’y installèrent.

Au Moyen-Âge, les sarrasins dévastèrent la région et la ville forçant les habitants à trouver refuge sur la crête escarpée leur permettant une étroite surveillance. On distingue aujourd’hui encore certains vestiges de la ville tels que l’église de Saint-André-du-Roc.

La naissance de la ville basse s’explique par le manque d’eau et l’endroit trop étroit. La population a donc commencé à descendre du Roc au XI° siècle et développa un nouveau quartier, le bourg, aux XII° et XIII° siècles.

Il prit une telle importance qu’on décida d’édifier une église, Saint-Victor. Une digue et des remparts ont été construits autour de la ville basse pour contrer les troubles de la guerre de cent ans, ainsi que les crues du Verdon.

Les remparts de Castellane

Il subsiste aujourd’hui encore de beaux restes des remparts édifiés en 1359. Les éléments les plus remarquables sont la tour pentagonale au nord et les portes de la ville : la porte de la tour de l’horloge et la porte de l’annonciade.

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Forcalquier, sa cathédrale et sa citadelle

Découvrez Forcalquier et ses environs, une ville chargée d’histoire

Les montagnes de Lure et du Luberon, la Durance et le Cavalon ont croisé leurs crêtes et leur lit pour dessiner le bassin de Folcalquier, où la présence humaine remonterait à 100 000 ans.

Le site a l’avantage d’être doté d’une source. Il fût donc baptisé Font Calquier, qui signifie source du rocher.

Historique de Forcalquier

Une ville rebelle

Situé au bord de l’ancienne voie romaine, à la rencontre des haut et bas pays, et lieu clé pour leurs échanges commerciaux, Forcalquier attira au XI° siècle une branche de la famille comtale de Provence qui s’y fixa en prenant le titre de comtes de Forcalquier.

Le site suscita la convoitise des deux grandes puissances régionales de l’époque qu’étaient les maisons de Toulouse et de Barcelone. Très habiles manœuvriers politiques, les comtes de Forcalquier jouèrent de cette rivalité, et des ambitions plus lointaines de l’empereur germanique, pour maintenir leur propre autonomie durant un siècle et demi.

Le problème de l’évêché

Forcalquier était également la résidence de l’évêque qui, installé à Sisteron, avait dû fuir la ville, ville dont les seigneurs avaient saisi tous les biens ecclésiastiques.

Le droit canonique lui interdisant de transférer le siège de l’évêché à Forcalquier, l’évêque eut une idée originale : il prononça la division des prérogatives et des biens épiscopaux entre les églises de Sisteron et Forcalqier, et donna la quasi-totalité de ses possession à cette dernière cité.

La fin des comtes et les temps modernes

Au XIII° siècle, les mariages associèrent le comté aux comtés de Provence puis d’Anjou. Cette dernière dynastie y régna jusqu’en 1480. Louis XI en hérita alors et soumit Forcalquier au moyen de bombardes, actionnées à partir d’une colline nommée depuis la Bombardière.

La ville toujours rebelle, participa à tous les grands moments de l’histoire nationale : en 1789, elle fût lieu d’élection des députés aux états généraux de Sisteron, de Forcalquier et de Barcelonnette, en 1851, la ville et le pays furent meneurs de la révolte républicaine, et lors de la dernière guerre, elle fût l’un des pôles les plus actifs dans la Résistance et obtint la croix de guerre.

Autour de la cathédrale

La cathédrale Notre-Dame-Du-Marché

Anciennement appelée Notre-Dame-Du-Bourguet, la cathédrale est le monument majeur de la cité. Au XI° siècle, il y avait là deux églises, Notre-Dame et le Saint-Sépulcre. La cathédrale de Forcalquier est un monument à visiter qui témoigne de la prééminence de la fois catholique en pays d’Oc.

Le marché

Il existe depuis l’Antiquité. Ce marché est l’un des plus importants de Provence et réunit chaque lundi matin, dans toute la ville, environ 300 commerçants en hiver, et 400 en été.

Le couvent des Visitandines

En face de la cathédrale, une église baroque rappelle l’existence d’un couvent construit pour les visitandines en 1630 par la municipalité. L’église devint salle de réunion lors de la Révolution, puis théâtre, salle de bal, cinéma. Les bâtiments conventuels accueillirent un collège de 1800 à 1903. Le musée municipal est abrité au dernier étage de cet édifice.

Le couvent des Cordeliers 

Témoin de l’importance du mouvement fransiscain en Provence, ce couvent est, comme la cathédrale, le fruit d’une habile synthèse entre le roman et le gothique qui s’est imposée, au moment même où les franciscains furent chargés par la papauté de l’Inquisition dans les comtés de Provence et de Forcalquier. Pourtant, le franciscanisme provençal fut parfois lui-même à la limite de l’hérésie.

La Bonne Fontaine

Cette source alimente un ensemble de fontaines et de lavoirs datant de la fin du XV° siècle. Au-dessus des trois têtes de lions d’où jaillit l’eau, un amateur de vérités premières a gravé en 1567 : Iterum sities (tu auras encore soif).

Autour de la Citadelle

La rue Saint-Mari

Au bout de la rue Saint-Mari gisent les ruines enfouies d’une tour ronde, seuls restes des 14 tours de la Citadelle, rasée en 1601, qui dominait jadis la cité. Il ne subsiste que quelques pans de mur de la grande église romane Saint-Mari qui prit son nom quand elle accueillit, en 925, les reliques de Saint Mari, menacées par les Barbares. Au bout de cette rue toujours, il est possible de voir une partie du donjon bâti par l’évêque au chevet de l’église, qui était intégrée aux remparts.

L’église Notre-Dame-De-Provence

Elle couronne la colline de Forcalquier, et se voulait le sanctuaire national de la Provence. Lors de son inauguration en 1875, des prix y furent des prix musicaux et littéraires y furent décernés.

Le carillon

Au sommet de la citadelle se dresse un carillon bâti en 1925, à l’occasion des fêtes célébrant le millénaire de l’arrivée des reliques de Saint Mari. Le carillon est de plain-pied en haut de la colline, ce qui permet au public de voir le carillonneur en action. Autour de ce carillon, le visiteur peut découvrir un panorama qui s’étend du Lubéron aux Alpes.

Vers le couvent des Récollets

Le couvent des Récollets

Il englobait l’église Saint-Pierre. En 1627, le chapitre de Forcalquier céda aux moines récollets, nom des franciscains réformés, l’église et la maison claustrale de Saint-Pierre. 3 ans plus tard, la peste ayant mis en fuite la quasi-totalité du clergé séculier, mais non les réguliers.

Les récollets, qui s’étaient distingués par leur dévouement, devinrent très populaires. Les dons qu’ils reçurent leur permirent d’agrandir le couvent, qui devint l’imposant bâtiment actuel. Après le départ des moines, il fut transformé en prison et abrita dans ses geôles, en 1851, les alliés locaux de Louis-Napoléon Bonaparte, que les Forcalquiérens, bons républicains, avaient emprisonnés.

Le temple

Les idées de la Réforme gagnèrent une partie des Provençaux, avec les vaudois en 1489 et les luthériens en 1538. Forcalquier fut, après l’édit de Saint-Germain, en 1576, la seule ville de Provence avec Mérindol où le culte réformé resta autorisé. Au fronton du bâtiment est gravée cette injonction (livre d’Isaïe) : « Confesse le Seigneur et invoque son nom ».

Le palais 

Si la façade date de 1842, on rend ici la justice depuis 800 ans et c’est là qu’en 1206, Guilhem II affranchit les habitants de toute dépendance seigneuriale, en invoquant la colère divine sur quiconque porterait atteinte à leur liberté.

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Les Mées et Pontis

Histoire de pierres

Les rochers de Mées sont un mélange de galets, de sable et de grès formé il y a 25 millions d’années. Cette roche a résulté de la dissolution de blocs calcaires arrachés par les anciennes rivières aux massifs les plus proches. La zone de poudingue des Mées, plus dure qu’ailleurs, a mieux résisté à la fois à l’érosion, et la Durance qui, sur le flanc ouest, a taillé une paroi verticale.

Les rochers furent sculptés par la gélification due à l’alternance des périodes glaciaires et de pluies diluviennes.

Randonnées

Un sentier de crête permet de faire le tour des Mées et de découvrir les secrets de leur alchimie. Il est conseillé de partir de la chapelle Saint-Roch.

Le village de Les Mées

Le village, tout à fait charmant, a conservé quelques vestiges de ses anciens remparts, de belles portes, et de quelques façades intéressantes du XVI° siècle. Les Mées fut un village particulièrement indépendant, car, jusqu’à ce que la reine Jeanne l’inféodât à Guillaume Roger de Beaufort en 1350, les habitants étaient administrés par des syndics élus. Ils n’eurent de cesse de regagner leur liberté et finirent par racheter tous leur droit aux Beaufort.

Le principal ennemi de ce village fut de tout temps le torrent de la Combe qui, régulièrement, dévastait le village. Ce qui provoqua un chantier titanesque pour la construction d’un tunnel à travers les roches, et un barrage afin de dévier les eaux hors de la ville.

Le village de Pontis

Pontis possède un musée de la Vallée, où est reconstituée une salle de classe des années 1920, en hommage à la vallée qui a fourni à la République un grand nombre d’instituteurs.

L’église du village présente sur la voûte un beau décor de marbre et de gypseries du XVIII° siècle.

Au col de Pontis, succède une descente vertigineuse le long de l’adret, dans un paysage de pins sylvestres, d’argousiers et de labiées arômatiques.

Après le hameau de l’Adroit-de-pontis, plusieurs chemins mènent au Dolmen du Villard. Cette tombe utilisée au chalcolithique et à l’âge de bronze renfermerait une quarantaine de squelettes, parmi des parures en os, des outils en silex, des fragments de vases, un brassard d’archer, et un poignard de bronze.

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Manosque, l’église Saint-Sauveur et ses environs

 Le nom Manosque est d’origine celto-ligure et signifie « habitants des collines »

Après le pillage de la ville par les Sarrasins vers l’an 900, Manosque renaît autour de l’église Notre-Dame-de-Romigier à partir du XI° siècle.

Autour de l’église Saint-Sauveur

Porte Saunerie

Son nom vient du mot saou, qui signifie sel. Des entrepôts de sel étaient installés à cet endroit dès le moyen âge. Cette porte a été construite en 1382.

La grande rue

Il s’agit de la rue commerçante de la ville. On aperçoit, entre les vitrines, les belles portes en noyer des maisons bourgeoises. Pour découvrir le vieux Manosque, il faut emprunter les petites ruelles.

Église Saint-Sauveur

Cette unique paroisse de Manosque est typique du roman provençal. Elle renferme un riche mobilier, des sièges en bois sculpté et des toiles du XVII° et XVIII° siècle.

Maison Voland

Il s’agit d’une très belle maison bourgeoise située au numéro 5 de la rue Voland. Cette bâtisse est historique à double titre pour Manosque.

En 1367, le studium papal s’y installa. Cela ressemblait alors à une importante communauté d’élèves et de professeurs. Ils quittèrent la maison lorsque une épidémie mystérieuse se déclara dans l’école. Il s’agissait d’une maladie qui rendait les gens fous avant de les tuer.

Le second fait historique concerne la venue de François I° à Manosque. Pour honorer le roi, les consuls de la ville lui présentèrent les clefs des portes sur un coussin, porté par la jeune et jolie mademoiselle Voland. Les regards du monarque envers la jeune fille ne laissèrent à celle-ci aucun doute sur les intentions du roi. Profondément troublée, mais ne voulant ni être compromise, ni avoir à désobéir au monarque, elle se serait défigurée aux vapeurs de soufre pour décourager les avancées royales. Lorsqu’il apprit cet acte, François I, très touché par la vertu de la jeune femme, baptisa toute la ville du surnom de « pudique ».

Autour de Notre-Dame-De-Romigier

Hotel de ville

Il présente une ravissante façade à deux étages de style classique. Il est une des bâtisses à visiter à Manosque.

Église Notre-Dame-De-Romigier 

Il s’agit du monument religieux le plus ancien de la ville. Il abrite une très belle Vierge à l’enfant du XII° siècle vénérée par la population, ainsi que du mobilier et de superbes vitraux. Grâce à de nombreuses ouvertures, percées dans les murs formerets, cette église est d’une luminosité exceptionnelle.

Hôtel d’Herbès

Cet hôtel a longtemps abrité les archives communales de Manosque. Depuis 2006, il accueille la médiathèque de la ville.

Porte Soubeyran

Son nom signifie supérieur, car elle est, géographiquement parlant, la plus haute de la ville. Le soubassement de la porte date du XIV° siècle alors que la rampe de pierre, la tour et la campanile sont du XIX° siècle. Ce dernier est l’œuvre d’un artisan d’Apt, Baucham, sa forme symbolise le tracé de la vieille ville qui s’apparente à celle d’une poire.

Porte Guilhempierre

Elle portait le nom du notaire qui écrivit les privilèges de la ville, et fut abattue en 1836 sur pétition des habitants afin que l’air et le soleil assainissent le quartier ouest, ravagé par une épidémie de choléra. Une fausse porte en Siporex fut réalisée en 1986 à l’occasion de la première fête médiévale.

Porte d’Aubette

La porte de la petite aube fut détruite en 1934 pour permettre l’entrée aux camions dans le centre ville.

Hors les murs

Fondation Carzou

La chapelle de l’ancien couvent de la Présentation Notre-Dame abrite la fondation Carzou. La fondation offre aux visiteurs plus de 666 m² de peintures réalisées par Jean Carzou entre 1985 et 1991. Jean Carzou est un peintre arménien né à Alep en Syrie en 1907.

Centre Jean-Giono

Jean-Giono est né en 1895. C’était un poète lyrique et visionnaire, professeur d’espérance, créateur de mythes et d’images éblouissantes, subtil romancier et pessimiste joyeux. Il a porté sur l’humanité un regard lucide et ironique, en cultivant son bonheur dans l’humilité du quotidien.

Le centre est situé à l’entrée de la ville, dans une ancienne demeure provençale.

Lou Paraïs

Jean-Giono demeura dans sa maison Lou Paraïs à Manosque de 1929 à 1970, date de sa mort. Son jardin domine la ville. Le visiteur peut découvrir le bureau et la bibliothèque dont un mur est peint à fresque par Lucien Jacques, ami de l’écrivain.

Mont d’Or

Pour découvrir Manosque, monter sur cette colline. Les ruines d’une tour de l’ancien château des comtes de Provence se dressent, isolées au milieu d’une oliveraie. La ceinture des boulevards reprend le tracé des remparts. Au pied du plateau de Valensole, on aperçoit la Durance, rivière longtemps capricieuse et aujourd’hui disciplinée.

Chapelle de Toutes-Aures

La chapelle de Toutes-Aures (de tous les vents) se trouve sur un plateau propice à la promenade qui fait face à la colline du mont d’Or. Les Manosquins montent à la chapelle en pèlerinage le lundi de Pâques et y organisent un grand pique-nique. On y célèbre aussi la fête du patron de la ville, Saint-Pancrace.

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Riez

Riez est la plus ancienne cité des Alpes de Hautes Provence

Situé au confluent de deux ruisseaux torrentiels, Riez s’honore d’être la plus ancienne cité des Alpes de Hautes Provence.

Vous y découvrirez ses vestiges gallo-romains. En effet, Riez, érigée en colonie romaine, avait acquis une réelle importance à la fin de l’Empire. N’hésitez pas à aller voir la colonnade romaine en granit gris qui est le reste de la façade d’un temple tétrastyle apparement dédié à Apollon.

Mais la visite ne s’arrête pas là !

Vous pourrez visiter également un baptistère Paléochrétien digne et rare témoin de l’époque mérovingienne en Provence. L’extérieur, restauré au XIXè siècle, présente peu d’intérêt mais la piscine intérieure entourée d’une colonnade et d’un déambulatoire, est intacte. Le baptistère abrite un musée lapidaire.

La ville

Entourée par d’épaisses murailles depuis sa dévastation en 1366, la ville garde le tracé en ruelles étroites de sa période médiévale. Toutefois la plupart des habitations datent du XVIe et du XVIII. Allez voir l’hôtel de Ville aux décors maniéristes, l’Hotel de Mazan et son escalier en gypse.

La Cathédrale

Le début de sa construction date de 1490. Au départ, elle comportait seulement une nef adossée au rempart. Au XVIIe, on lui rajouta son bas-côté sud. Elle souffrit durant la prise de la ville par les calvinistes et la révolution. Mais sera reconstruit en 1849. Son mobilier mérite une visite !

La Chapelle Saint-Maxime

Juchée au sommet de la ville et datant de 1650, elle offre aujourd’hui un agréable but de Promenade. Le décor peint date du XVIII ème siècle.

Valensole Le plateau

Vaste plan incliné d’est en ouest, délimitée par la vallée de la Bléone, à l’ouest par celle de la Durance, au sud par le Verdon et à l’est par les Préalpes de Digne, le plateau offre une vue superbe. Autrefois essentiellement vouée à la culture de la lavande, l’agriculture du plateau se partage maintenant entre lavandins et céréales.

Le village

Le village de Valensole est situé en plein cœur du plateau et porte son nom du latin et signifie « la vallée du soleil ».

Au fil des ans, Valensole a pu garder le caractère typique et le charme des villages de Hautes-Provence et est de plus en plus appréciée pour son air pur. Tout cela rend sa visite indispensable à tout touriste visitant la région.

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La montagne de Lure

Une frontière naturelle pour la Provence

La montagne de Lure s’étend de Sisteron au col de Négron, et culmine a 1826 mètres. Elle relie les monts d’Albion et le Ventoux et joue le rôle de frontière naturelle pour la Provence.

Deux versants contrastés

La chaîne résulte d’un grand mouvement tectonique. Tout le flanc sud de la montagne est une masse très épaisse de calcaires datant du crétacé inférieur. A l’ubac, des affleurements de roches plus tendres expliquent la dépression longitudinale entre la crête principale et les ressauts parallèles qui dominent le Jabron. Cette dissemblance se lit dans la distribution des sources : fréquentes à l’ubac, elles sont rares sur l’adret.

Landes et pelouses d’aromatiques

À la sortie de Saint-Etienne, la route traverse d’abord d’anciennes terres communales, usées par des siècles de pâturage. Les plantes les plus manifestes sont pour la plupart des « refus de troupeaux », épineux et arômatiques, peu consommés par les bêtes.

L’étage du chêne blanc

Vers 800 mètres, la route pénètre dans les bois de « chênes blancs » provençaux. Il s’agit des feuillus les plus dominant de l’étage collinéen haut-provençal. On le rencontre ordinairement à l’état de cépée du fait des coupes fréquentes. Cette exploitation qui a lieu tous les 20 à 25 ans fragilise le milieu boisé et altère les sols. Le pâturage en sous-bois, souvent associé à des brulis d’hiver, accélère encore cette dégradation.

L’étage du hêtre

Vers 1200 mètres, le paysage forestier change radicalement avec l’apparition du hêtre qui, en région méditerranéenne, est une essence d’altitude.

La hêtraie de Lure, habituellement traitée en taillis, est bien plus humide que celle du Ventoux.

Les bois de pins sylvestres

En montant par la face sud, on traverse à plusieurs reprises des bois de pins sylvestres, exploités par la papeterie ou l’industrie des bois transformés. C’est vers 1400 ou 1500 mètres que ce milieu forestier est le plus original.

La hêtraie-sapinière

Ce type de forêt occupe l’essentiel de l’ubac. Le sapin de Lure est un arbre souvent chétif, de surcroît affecté ces dernières années par la sécheresse. La flore ne diffère pas sensiblement de celle de la hêtraie, mais elle est généralement plus exhubérante, surtout dans les trouées. On peut y découvrir un ensemble végétal remarquable.

Les crêtes de Lure

Vers les 1600 mètres, près du refuge de Lure, la forêt cède soudain la place aux landes et aux pelouses sommitales. Ce milieu ouvert, d’allure très alpine malgré la faible altitude, résulte des déboisements successifs et du pâturage. Par un lendemain de mistral, la vue y est exceptionnelle.

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La montagne Sainte Victoire

Le massif de la Sainte-Victoire s’étend sur 18 kilomètres

Massif qui s’étend entre les départements des Bouches-du-Rhône et du Var pour 5 kilomètres de large.

Son sommet est le pic des Mouches. Il s’agit de l’un des plus hauts sommets du département des Bouches-du-Rhône, derrière le pic de Bertagne qui atteint l’altitude de 1 042 mètres et qui se situe sur le massif de la Sainte-Baume.

6 525 ha du massif de la Sainte Victoire sont classés depuis 1983.

Son orientation est-ouest conduit à une grande différence d’ensoleillement entre les faces nord et sud, et donc à une différence de végétation. On trouve ainsi une végétation de type méditerranéenne sur le versant sud et de type alpine sur le versant nord.

Le site de la montagne Sainte-Victoire pris dans son ensemble à une flore exceptionnelle de 900 plantes à fleurs soit 20% de la flore française.

Parmi la faune, on peut noter de nombreux insectes, 27 espèces de mammifères dont 9 chauves-souris, sangliers, lièvres… et 126 espèces d’oiseaux dont 78 nicheurs.

Bien-être, activités et visites !